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Devenir agriculteur : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Sommaire de l'article

Travailler la terre, vivre au rythme des saisons, produire une alimentation de qualité… 

Le métier d’agriculteur à de quoi en faire rêver, que vous soyez jeune diplômé ou professionnel en reconversion. Mais devenir agriculteur ne s’improvise pas !

Avant de vous lancer, il faut connaître les étapes, les aides possibles et les formations utiles. 

Et surtout, bien préparer son projet ! 

Rassurez-vous : il existe aujourd’hui de nombreuses solutions pour se lancer plus sereinement et à moindre coût, en valorisant ce que vous avez déjà.

Dans ce guide, découvrez pas à pas comment devenir agriculteur, même sans diplôme, et comment MonHangar.fr peut vous aider à démarrer votre activité, en vous aidant notamment à valoriser en louant des espaces vacants au sein des bâtiments agricoles existants.

Comment devient-on agriculteur ?

En France, on est reconnu comme agriculteur dès lors que l’on est affilié à la MSA (Mutualité Sociale Agricole). C’est cette caisse qui gère la sécurité sociale des professionnels du secteur.

Cela signifie que vous relevez du régime agricole et non plus du régime général (comme les salariés classiques). 

Mais attention, cette affiliation ne se fait pas automatiquement, elle dépend de plusieurs critères :

  • Exercer une activité reconnue comme agricole
  • Justifier d’une capacité professionnelle agricole, via un diplôme ou une validation d’expérience ;
  • Exploiter une surface agricole minimum (la SMA, Surface Minimale d’Assujettissement). Cette surface minimum a été fixé par arrêté ministériel à 12,5 hectares sur le plan national, mais le seuil peut varier selon votre département ou encore votre type d’exploitation;
  • Respecter les seuils d’Activité Minimale Agricole (AMA), qui repose sur deux critères :
    • travailler au moins 1 200 heures par an sur votre exploitation, soit environ un temps plein;
    • Percevoir des revenus agricoles professionnels supérieurs ou égaux à 800 € par mois, en tant que chef d’exploitation.
  • Obtenir la carte d’exploitant agricole, qui donne l’autorisation d’exploiter ;
  • Vous immatriculer auprès de la MSA, en tant que chef d’exploitation.

🎟️ Une fois ces démarches accomplies, vous recevrez votre carte d’exploitant agricole, qui officialise votre statut.

Voici les 6 grandes étapes à suivre pour obtenir le statut d’exploitant agricole, avec toutes les clés pour avancer sereinement.

1. Exercer une activité reconnue comme agricole

Premier point fondamental : pour obtenir le statut, vous devez exercer une activité agricole relevant du régime MSA

Ce champ est plus large qu’on ne l’imagine, puisqu’il comprend :

  • Les activités de culture : maraîchage, arboriculture, viticulture…
  • Les activités d’élevage : bovins, ovins, volailles, apiculture, pisciculture…
  • Les activités équestres : haras, entraînement, dressage.
  • Les activités forestières : sylviculture, reboisement, abattage…

Et certaines activités connexes : transformation, vente à la ferme, agritourisme…

💡 En bref : si votre activité est directement liée à la production ou à la valorisation agricole, vous êtes concerné.

2. Justifier d’une capacité professionnelle agricole : les diplômes, les formations continues, les stages

On n’a pas besoin d’être né dans une ferme pour devenir agriculteur. Aujourd’hui, plusieurs parcours existent pour celles et ceux qui veulent se lancer, changer de vie et s’installer dans le monde agricole. 

Les diplômes qui permettent de devenir agriculteur

Le chemin le plus connu pour devenir agriculteur passe encore souvent par la voie scolaire. 

Dès la 3e, il est possible d’intégrer un lycée agricole pour suivre un bac professionnel agricole, avec différentes spécialités : productions animales, végétales, agroéquipement, etc. Ce bac peut être complété par un BTSA (Brevet de Technicien Supérieur Agricole), un diplôme en deux ans qui forme à la gestion d’exploitation, au conseil ou encore à l’agronomie. 

Ce cursus reste la voie « classique », souvent choisie par les jeunes issus du milieu agricole, mais il est aussi accessible aux autres profils, avec de nombreuses passerelles.

Devenir agriculteur sans diplôme, c’est également possible

Il n’est pas obligatoire d’avoir un diplôme pour devenir agriculteur ou agricultrice. Même si le bac agricole est souvent recommandé, notamment pour accéder à certaines aides ou formations, le statut d’exploitant peut être obtenu sans condition de diplôme.

Que vous soyez en reconversion ou en quête de compétences pratiques, des solutions adaptées sont à portée de main.

  • Le BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole)

La formation la plus reconnue pour les adultes en quête de reconversion. Destiné principalement aux adultes en reconversion, ce diplôme est reconnu par l’État et par la profession. Il se prépare en général en 9 à 12 mois, en présentiel dans un centre de formation ou à distance. Il couvre tous les aspects de la gestion d’une exploitation : techniques agricoles, comptabilité, réglementation, agronomie, etc. C’est un véritable tremplin pour s’installer et accéder aux aides à l’installation.

  • La VAE, ou Validation des Acquis de l’Expérience

Elle permet à celles et ceux qui ont déjà travaillé dans le secteur agricole – même sans diplôme – de faire reconnaître officiellement leurs compétences. Un vrai coup de pouce pour ceux qui ont appris « sur le tas » ou cumulé des expériences variées.

Pour découvrir le métier et affiner son projet, il est aussi possible de réaliser des stages. Le Parcours PPP (Plan de Professionnalisation Personnalisé), proposé par les Chambres d’agriculture, offre cette possibilité. Il permet de tester le terrain, rencontrer des professionnels et valider son choix avant de se lancer 

  • Des parcours de formation pour adultes, comme les CFPPA (Centres de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole), sont spécialement adaptés aux reconversions

Bon à savoir : des aides financières sont souvent disponibles, en particulier pour les adultes en reconversion. De nombreuses régions soutiennent les formations agricoles à travers des dispositifs spécifiques. Il ne faut donc pas hésiter à se renseigner auprès de la Chambre d’agriculture, de la Safer et de Pôle emploi.

3. Trouver une exploitation, respecter la surface agricole minimum (la SMA, Surface Minimale d’Assujettissement) et les seuils d’Activité Minimale Agricole (AMA)

Avant de trouver une ferme, il faut poser de solides bases et se questionner quant à son projet :

  • Quelle production envisagez-vous ?
  • Sur quel territoire ?
  • Avec quels débouchés : vente directe ? AMAP ? Restauration ?

Prenez le temps d’élaborer un business plan : il vous permettra non seulement d’anticiper les coûts (foncier agricole, matériel, main-d’œuvre, etc.), mais aussi d’accéder plus facilement aux financements requis.

Ensuite, avoir un projet agricole et un business plan solide, c’est bien. Avoir un lieu et des terres pour le réaliser, c’est indispensable. Plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • Acheter une exploitation ou des terres,
  • Louer via un bail rural (bail à ferme),
  • S’associer à une exploitation existante.

Pour vous aider dans cette recherche :

  • Le RDI (Répertoire Départemental à l’Installation) met en relation cédants et repreneurs, accessible ici.
  • La SAFER peut vous accompagner dans l’achat ou la transmission de foncier agricole, accessible ici.

Financer son installation

L’installation en tant qu’agriculteur, surtout lorsque l’on part de zéro, peut coûter cher : achat de terres, matériel agricole, semences, bâtiments… La facture peut vite devenir salée. Heureusement des aides et des astuces peuvent aider au financement de l’installation.

Les aides publiques à l’installation

L’un des leviers les plus puissants pour vous lancer et devenir agriculteur est la DJA (Dotation Jeune Agriculteur). Cette aide financière peut aller jusqu’à 50 000 €, à condition de remplir certains critères d’éligibilité, à savoir :

  • Avoir moins de 40 ans,
  • Avoir le diplôme requis (ou s’engager à le passer),
  • Avoir un projet viable.

 

Notez aussi que d’autres aides existent, telle que :

  • Les prêts bonifiés via les banques ou les Régions,
  • Des dispositifs européens via la PAC,
  • Le financement participatif (de plus en plus populaire en agriculture).

Pour savoir comment obtenir des aides pour s’installer en agriculture, n’hésitez pas à consulter la rubrique dédiée du economie.gouv.fr ou rapprochez-vous de votre Chambre d’agriculture.

Les astuces qui peuvent aider au financement de l’exploitation agricole

Besoin de quelques pistes ? Vous pouvez, par exemple :

  • Louer du matériel avec une plateforme type votremachine.com,
  • Partager les coûts avec d’autres agriculteurs,
  • Mettre en location avec gardiennage les espaces et bâtiments inexploités avec MonHangar.Fr

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Imaginez : vous souhaitez vous lancer et avez trouvé une exploitation, mais vous savez que vous n’aurez pas l’usage complet de certains bâtiments. 

Avec MonHangar.Fr, vous pouvez mettre en location avec gardiennage les espaces inutilisés et exploiter tout le potentiel de votre ferme, en obtenant des revenus supplémentaires, sans effort ni investissement préalable.

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4. Choisir un statut juridique

Créer une ferme, ce n’est pas seulement trouver une exploitation agricole, semer, planter ou élever. C’est aussi créer une entreprise. Et comme toute entreprise, elle doit avoir une forme juridique. 

Ce choix n’est pas anodin : il détermine votre fonctionnement quotidien, votre fiscalité, vos responsabilités… et même votre capacité à vous associer.

5. Obtenir la carte d’exploitant agricole

L’autorisation d’exploiter est délivrée par le préfet. 

Elle n’est pas délivrée automatiquement et ne concerne pas tous les agriculteurs et agricultrices.

Il faut faire sa demande d’autorisation préalable sur Internet ou par courrier. Deux solutions s’offrent à vous, selon votre préférence (et votre aisance avec le numérique) :

  • Via la téléprocédure LOGICS :
    1. Inscrivez-vous sur le site du ministère de l’Agriculture,
      Créez un compte,
      Remplissez le formulaire directement en ligne :
      Accès à LOGICS

       

  • Par voie postale :
    1. Téléchargez et remplissez le formulaire de demande d’autorisation d’exploiter,
    2. Joignez les quatre annexes demandées,
    3. Ajoutez, si besoin, le courrier d’information au propriétaire (notamment en cas de bail rural),
    4. Envoyez le tout à la Direction Départementale des Territoires (DDT) du lieu concerné.

💡 La DDT vous précisera si votre projet est concerné par le contrôle des structures. En cas de doute, mieux vaut les contacter en amont pour éviter tout blocage administratif.

6.  S’immatriculer auprès de la MSA

Dernière étape (et pas des moindres) : vous enregistrer à la MSA (Mutualité Sociale Agricole), l’organisme qui gère votre protection sociale en tant qu’agriculteur.

Cette immatriculation vous permet de :

  • Bénéficier d’une couverture sociale spécifique (maladie, retraite, prestations familiales),
  • Payer des cotisations agricoles adaptées à votre situation,
  • Être officiellement reconnu comme chef d’exploitation agricole à titre principal ou secondaire.

 

L’inscription se fait en ligne via la plateforme formalité.entreprise.gouv ou directement auprès de la MSA de votre département, une fois votre activité déclarée.

Nos conseils pour réussir durablement

Se diversifier : circuits courts et agritourisme

Une exploitation qui marche, c’est souvent une exploitation diversifiée. 

Pensez donc à miser sur plusieurs chevaux à la fois :

  • Vente directe sur les marchés,
  • Boutique à la ferme,
  • Produits transformés (jus, confitures, fromages…),
  • Activités complémentaires (ateliers pédagogiques, accueil à la ferme), 
  • Location de bâtiments agricoles inutilisés pour hivernage, gardiennage ou stockage.

Louer un hangar inutilisé peut générer plusieurs milliers d’euros par an, sans forcément nécessiter un investissement préalable. 

MonHangar.Fr permet aux agriculteurs de mettre en location avec gardiennage leurs hangars inutilisés en quelques clics. Une solution clé en main pour rentabiliser ses bâtiments sans effort : il suffit de déposer une annonce pour ensuite entrer en relation avec de futurs locataires potentiels.

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📌 Pour en savoir plus : découvrez notre guide des revenus complémentaires pour les agriculteurs

S’adapter aux changements climatiques et réglementaires

C’est un fait, l’agriculture change :

  • Les sécheresses se multiplient,
  • Les normes environnementales évoluent,
  • Les attentes des consommateurs sont plus fortes.

Pour durer, il faut donc :

  • Choisir des cultures résilientes,
  • Adapter ses techniques (paillage, agroécologie, haies…),
  • Suivre l’actualité agricole (réglementation, aides, innovations).

 

Devenir agriculteur, ce n’est pas qu’un métier : c’est un projet de vie et une passion. Face à l’exigence de cette profession, cela requiert du courage et une bonne préparation. Grâce aux formations et aux aides à l’installation, il est aujourd’hui possible de se lancer.

Alors, il ne tient plus qu’à vous de faire le grand saut !

FAQ - Devenir agriculteur

En réalité, tout dépend de votre projet :

  • Pour une micro-ferme, comptez au moins 30 000 à 60 000 €.
  • Pour du maraîchage bio avec serres, il faut au moins 80 000 €.
  • Pour de l’élevage, prévoyez jusqu’à 150 000 € avec les bâtiments.

Dans tous les cas, il est préférable de bien anticiper les coûts avant de se lancer, via un solide business plan.

Matériel agricole (tracteur, outils, stockage), serres ou tunnels, bâtiments pour les animaux ou la transformation… De nombreux facteurs doivent être considérés.

Il n’est pas obligatoire d’avoir un diplôme pour devenir agriculteur, mais un BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole) est fortement recommandé pour accéder aux aides à l’installation.

Des formations agricoles comme le bac pro, le BTS agricole ou les écoles d’ingénieur agronome sont également possibles.

Oui, il est possible de devenir agriculteur sans posséder de terres au départ.

Des dispositifs comme le portage foncier, les coopératives, ou les partenariats avec des exploitants permettent d’accéder progressivement à une exploitation agricole.

Le revenu d’un agriculteur varie selon le type de production, la taille de l’exploitation et les aides perçues, donc il y a de grandes disparités.

En moyenne, un agriculteur gagne entre de 1 500 et 2 000 € net par mois, mais le salaire peut fortement fluctuer selon les saisons et les marchés.

Pour s’installer, il faut :

  • Choisir d’exercer une activité reconnue comme agricole,
  • Suivre une formation agricole adaptée,
  • Trouver une exploitation,
  • Lancer l’activité et choisir un statut juridique
  • Si nécessaire : obtenir une autorisation d’exploitation,
  • S’immatriculer auprès de la MSA.

 Parmi les aides les plus courantes :

  • DJA (Dotation Jeunes Agriculteurs)
  • Aides PAC (Politique Agricole Commune)
  • Prêts bonifiés
  • Accompagnement par la MSA ou la chambre 

Pour plus d’informations, retrouvez notre guide sur les aides et subventions pour les agriculteurs.

Oui, de nombreuses personnes choisissent de changer de vie pour devenir agriculteur.

Des parcours de formation pour adultes, comme les CFPPA (Centres de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole), sont spécialement adaptés aux reconversions.

Vous êtes un particulier

Si vous cherchez un lieu de stockage, d’hivernage ou de gardiennage.

Vous êtes un professionnel

Si vous cherchez un espace de stockage sur mesure pour votre société.